vendredi 13 janvier 2012
Un feu brûlait en elles de Jean-Guy Soumy
Je viens de faire la connaissance d'un auteur de l'école de Brive : Jean-Guy SOUMY.
Ma toute première lecture de ce brillant écrivain que je ne connaissais pas jusqu'alors : Un feu brûlait en Elles, un roman paru en 2002 aux Editions Robert LAFFONT (ISBN : 2-221-09798-X ).
496 pages consacrées au destin de 11 femmes issues d'une même famille qui se transmettront de génération en génération le secret d'une descendance dont l'origine remonte au terrible hiver de l'année 1709...
4ème de couverture :
Onze femmes… Elles vont être onze femmes à se transmettre, de génération en génération, la flamme que Marie, la première, a cueillie au «feu perpétuel» qui brûlait sur la place de ce village de la Creuse, dans le terrible hiver 1709. Judith la courtisane, qui règne sur le Palais-Royal et meurt lors des massacres de septembre 1792; Constance, cantinière de la Grande Armée; Marianne, sur les barricades de 1832; Luce, dans l’Algérie nouvelle des années 1860; Marguerite, dans la guerre de 1914-1918; Sara, dans la Résistance… Les détours, les accidents, les tragédies se multiplient dans la succession des générations, parfois bien près de s’interrompre. Elles ont toutes quelque chose en commun et qui les distingue: le caractère, la fierté, l’audace, le courage, et une certaine beauté, une grâce qui s’accomplissent en la dernière de la lignée, l’étoile de l’Opéra – et une fidélité qui les fait toujours revenir à la ferme du Puy Marseau qui accueillit la première Marie.
J'ai beaucoup aimé ce livre qui nous plonge au plus profond de l'histoire : de la grande et de la petite celle qui nous façonne, nous construit à travers les siècles marquant au passage les transmissions au fil des générations...
Un rythme haletant, des pans d'histoire de France, la difficulté d'être une femme et de trouver sa place quand on est née du mauvais côté...Rien n'est édulcoré, rien n'est survolé...Un roman écrit tout en profondeur où le bon cotoie le mauvais et sans que le premier triomphe de ce dernier...
A cette grande aventure romanesque, bouleversante en chacune de ces incarnations, il fallait du souffle, un coeur généreux et une exigence sans faille : Jean-Guy Soumy.
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