mardi 29 septembre 2009

Le désespoir des singes et autres bagatelles

Le désespoir des singes est un conifère qui doit son nom à ses feuilles imbriquées qui sont très pointues, rendant ainsi son ascension impossible.
C'est aussi le titre du livre de souvenirs de Françoise Hardy que j'ai littéralement dévoré ces derniers jours.

Présentation de l'éditeur :
Icône de la chanson française, Françoise Hardy livre ses Mémoires. « Elle a l'expression immobile des gens qui ont beaucoup voyagé, sans croire au changement, et beaucoup aimé, sans renoncer à leur solitude. Elle sourit au ralenti comme dans un rêve et ce sourire ajoute on ne sait quelle mélancolie à ce visage lointain, trop précis pour le brouillard, mais trop fragile pour le soleil », a écrit de Françoise Hardy, dès ses débuts, le grand poète surréaliste Georges Henein.
Quarante-cinq ans de carrière rendent justice au don visionnaire du poète. Voix aérienne, silhouette élancée, d une beauté entière, Françoise Hardy a marqué plusieurs générations, depuis son premier succès, à l'âge de dix-huit ans, pour « Tous les garçons et les filles », un disque sorti en 1962.
Chanteurs, compositeurs, metteurs en scène, dessinateurs, couturiers, écrivains, tous ont été inspirés par sa présence singulière. Après son dernier disque, Parenthèses, Françoise Hardy a voulu mettre noir sur blanc le récit de sa vie, et exposer, pour la première fois, certaines histoires restées dans les marges de ses souvenirs...
Enfant du baby-boom, grandi dans un milieu familial complexe, Françoise Hardy reste le symbole de l'accession à la liberté pour toute sa génération, en compagnie de Johnny Hallyday, Sylvie Vartan ou des Rolling Stones, dont elle parle, entre autres, avec un regard complice un regard sans complaisance. Rien n'est caché de ses amours avec Jean-Marie Périer, puis avec son mari, Jacques Dutronc.
Au fil des pages, on croise ceux qui ont compté le plus à ses yeux : Serge Gainsbourg, Emmanuel Berl, Salvador Dalí, Michel Berger, Patrick Modiano, Étienne Daho, John Frankenheimer, France Gall, Benjamin Biolay, Hélène Grimaud ou Michel Houellebecq. Françoise Hardy revient aussi sur ses albums, ses chansons, ses collaborations avec Georges Brassens, Gabriel Yared, Alain Bashung, le groupe Blur, ou encore son fils, Thomas.
Mieux qu un récit de souvenirs, une traversée des apparences qui a le mérite de dire les choses au plus près des émotions ressenties, sans impudeur, pour mieux dégager, au travers de chaque expérience, ce qui a compté, ce qui mérite d être ressaisi. Un livre qui est aussi une quête de perfection, avec une question : comment, à travers drames et bonheurs, faire de sa vie une oeuvre ?
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Ce livre n'est pas seulement l'histoire d'une icone des Yéyés et de son indicible amour pour Jacques Dutronc. On y retrouve une grande profondeur d'âme chez cette femme bouleversée et bouleversante.
Elle nous livre ici non seulement des secrets de famille mais aussi la mort préparée de sa mère, la maladie de sa soeur, les diverses personnalités croisées dans sa vie, ses regrets et ses remords aussi...
Astrologue, Françoise Hardy a un lien particulier avec le spirituel, elle cite souvent dans ses pages Omnia Pastor une médium suisse qui tient une grande place dans son cheminement de vie.

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