dimanche 16 février 2020

SUZANNE de FREDERIC POMMIER

Un post sur un mur, un conseil de lecture #karineflejo , une quatrième de couverture : (depuis qu'elle a quitté son domicile, elle a perdu vingt kilos et moi, quelques grammes d'humour car Suzanne, c'est ma grand-mère "...et la lecture éponyme du livre de #fredericpommier me bouleverse... Suzanne pourrait être également ma mamie..., une amie.




"Suzanne" dont le portrait en noir et blanc orne la première de couverture, nous raconte entre passé et présent ce que fut le quotidien de cette femme ( veuve à 40 ans avec 4 filles) qui rêvait d'être comédienne et découvrir New-York...Suzanne traverse sa vie avec une devise chevillée au cœur : Sourire Quand Même (SQM)...malgré les affres et les vicissitudes du grand âge, de la vieillesse...un mot qui fait peur voir horreur...😥
"Suzanne" n'est pas un pamphlet sur les coulisses des maisons de retraites, des Ehpad, des hospices comme on appelait ces établissements autrefois mais s'interroge sur le personnel débordé, le manque de moyens qui contribuent à infantiliser, limite maltraiter mais également déshumaniser le ou la résidente...une question se pose, est posée dans la vidéo ci-dessus : ..."si les résidents étaient essentiellement des hommes, si le personnel était essentiellement composé d'hommes, si les hommes s'occupaient davantage de leurs parents : est ce que les pouvoirs publics mettraient davantage d'argent?" 🤔
J'ai une profonde tendresse pour les personnes âgées, elles sont la mémoire de notre Histoire. J'ai eu la chance d'accompagner Augustine💙, ma grand-mère jusqu'au mot fin , au domicile de sa fille ( ma mère). Quand je lui coupais sa viande( juste retour des choses, elle l'avait fait pour moi, petite), je revoyais ma grand-mère, fière épicière qui avait vécu mille et une vies entre sa Normandie natale et la Kabylie de son mari...
Revenons à Suzanne et à Frédéric Pommier, son petit fils et attachons nous à cette phrase qui fait sens et résonance : "La mémoire est ce qui fait que les hommes peuvent avoir une histoire"...

Ne vous méprenez pas, on rit également devant les reparties et les aventures de Suzanne😊, car ce livre est également une histoire tendre de transmission entre générations...

Suzanne Frederic Pommier
Equateurs Littérature
Editions Pocket

dimanche 4 mars 2018

ET L'OMBRE S'EST EPAISSIE -Elisabeth Laureau-Daull

Depuis longtemps, Eva-Jeanne ne dort plus, elle  est en « mode veille », on ne sait jamais. Depuis longtemps, mais combien de temps ? Assez d’années pour que victime  du syndrome de Diogène, son appartement se soit transformé en un espace de vie de plus en plus restreint. Ainsi, quand elle regarde son aspect famélique dans le miroir posé au-dessus du trumeau de la cheminée de sa chambre,  s’étonne-t-elle d’être encore parmi les vivants … Quand par hasard Jeanne s’assoupit (les deux voyelles et la consonne de son premier prénom se détachent du second pour se pendre aux  limbes de la nuit), c’est le cœur battant qu’elle se réveille, exilée d’elle-même.
« Cela arrive dit-on à ceux qui sont morts plusieurs fois, ils ne s’y retrouvent plus dans leurs vies. »…
Héritière d’une famille rétrécie, Jeanne a pensé s’affranchir de cette lignée de femmes : Sarah, sa grand-mère et Aviva sa mère qui portent l’Histoire aux creux de leurs destinées. Une génération passe et l’arrivée de sa fille, la famille trépasse. Myriam retisse les fils du passé.
Entre chien et loup, derrière le rideau fatigué de ses paupières mi-closes défilent les portraits d’hommes et de femmes de sa légende personnelle.  Des vies où l’ombre a brutalement raison de la lumière. Les réponses arrivent abruptes mais tardives.
Transmettre la vie est-ce  se débarrasser d’un fardeau trop lourd à porter. Une maternité allège-t-elle le poids des secrets mais aussi des silences ? Les malédictions se transmettent-elles inexorablement ?  Dans la solitude de ses journées de libations, Jeanne s’est consumée à petit à feu pour chercher  l’origine de la fatalité… «Pourquoi lui avoir refusé ses racines avec entêtement et l’avoir enfantée sans jamais  la planter ? »
Par les fenêtres ouvertes de son appartement bunker,  la vieille femme entend le bruit des vivants qui jamais ne se tait mais celui des morts non plus … il est pire souvent : l’absence est la plus assourdissante des présences si l’on veut son avis… Jeanne est une rescapée de l’enfer et elle en éprouve une gêne mêlée à un sentiment de honte: « Elle n’aimait ni le mot ni le statut de déportée et elle avait honte que « cela » lui fût arrivé. Ainsi quand l’enfant qui n’est plus  lui réclame le récit de sa vie, choisit-elle ce qu’elle dit »…
Alors, Jeanne entreprend une conversation avec tous ses fantômes et surtout celui de Myriam avant de quitter cet appartement devenu mausolée. La vie s’est écoulée comme les grains du sablier mais il est temps pour elle de faire table rase du passé.  « On disait qu’elle était une femme de tête. On la disait dure aussi. Ce qu’il faut, répétait-elle, ce n’est pas exister, c’est devenir et durer. Durer et devenir. Devenir et durer…Deux verbes qui collaient à sa vie. »
 Jeanne s’est longuement souvenue. Dans le silence de la nuit, installée dans le fauteuil devant la fenêtre, elle s’abime dans le décompte des cheminées posées comme des chapeaux sur les toits de Paris.  Ses mains  d’artiste lissent sa robe comme le faisait Sarah et pianotent sur le tissu comme sur le piano d’Aviva… Elle ne peut plus faire taire la voix de l’enfant qui lui demande des explications qu’elle n’a pu obtenir de leur vivant. Oui son passé était le sien mais si douloureux à  revivre et à raconter.
« Comment sortir de l’ombre, cette vérité, comment y croire ? » 
Elisabeth Laureau-Daull interroge le lecteur : Doit-on dire l’horreur ou la taire, faire le choix de la parole ou celui du silence ?
Grâce à l’écriture ciselée d’Elisabeth Laureau-Daull, alternant force et pudeur, liant poésie et tragédie, la mélopée de Jeanne monte en puissance, nous accompagne dans les méandres de l’âme humaine pour rejoindre discrètement le silence. Une histoire transgénérationnelle dont les personnages nous poursuivent de leurs interrogations bien au-delà d’une simple lecture…
 
 
"ET L’OMBRE S’EST ÉPAISSIE"
de
Elisabeth LAUREAU-DAULL
Editions DIABASE
2018 - 112 pages
ISBN : 978-2-37203-017-5 –
 prix : 12.50 €

mercredi 16 novembre 2016

Rosalie Lamour de Frédéric Tournoux




Biographie:
Frédéric Tournoux, professeur de lettres, signe ici un nouveau roman, après Aveugle, Mademoiselle Rachel, son livre consacré à la grande tragédienne du XIXe siècle, et L'Aiglon. Il rencontre dans les années quatre-vingt le poète Philippe Soupault qui l'encourage à écrire. De 2002 à 2005, il anime un atelier d'écriture pour les détenus de la maison d'arrêt de La Santé à Paris.


 Rosalie Lamour-Une femme sous l'Occupation.

Résumé :

1936, le Front populaire. Puis l'Occupation, l'après-guerre. Nous suivons Rosalie de son adolescence à l'âge adulte, partageons ses amours, ses déchirements, son sort cruel de femme tondue à la Libération et enfin sa renaissance avec le cirque Bouglione. Le récit offre aux lecteurs, comme le rappelle Jean Tulard, de redécouvrir les merveilleux films de Marcel Carné (Le Jour se lève, Les Visiteurs du soir et Les Enfants du paradis). Rosalie Lamour est une jeune femme sensible, émouvante et belle, d'une beauté intérieure qui irradie dans tout son être.



Ce que j'en pense : 


 Frédéric Tournoux nous offre avec ce roman une très belle et émouvante histoire, celle d’une femme jeune et belle avec ses doutes  mais aussi ses espoirs en cette vie qui ne lui a pas fait de cadeau . Elle se prénomme Rosalie. Rosalie Lamour.  L'histoire de sa naissance détermine ses postures dans un monde en pleine mutation.

Esquisse délicate d’un personnage malmené par la vie qui croisera le chemin de trois hommes. Ces rencontres seront déterminantes dans sa vie de femme.

Trois rencontres, trois époques marquées par l’empreinte cinématographique de Marcel Carné et les mots de Jacques Prévert. "Les gens qui s'aiment sont plus vivants que les autres"...

Pour faire le portrait de Rosalie, il faut d’abord un décor celui des enfants du Paradis ou  celui de l’Hôtel du Nord. Il est question d’atmosphère dans ce roman, quelques passages sur la beauté de Paris, même en temps de guerre, sont salutaires car le lecteur est rapidement happé par le destin de cette fleur fragile. L’ambiance serait celle du Front Populaire puis de l’occupation avec ses privations et ses délations...Enfin, arrive la résurrection de l’après-guerre.

La résurrection aura lieu dans un univers qui fait rire les enfants et redonner des étoiles dans le regard des plus grands…Le cirque Bouglione, où Rosalie deviendra Mademoiselle Rosa et retrouvera foi en l’Humanité dans les bras de Maurice.

Tout au long de ces 137 pages, avec infiniment de tact et de pudeur, Frédéric Tournoux nous décrit le quotidien de cette femme sous l’Occupation, et pour paraphraser le poète de celle que l’on pouvait maltraiter à défaut de châtier les vrais coupables.
Un  très beau roman à découvrir, à lire et relire.

Bande son 

Yvonne Printemps Quand le printemps vient/ Wenn es Frühling wird" (1941)

crédit photo Eric Martini tous droits réservés.

L'interview de l'auteur

Comment vous est venue l'idée de ce livre?
J'avais lu, il y a deux ans, dans le journal "Le Monde", le témoignage d'un fils qui évoquait la vie de labeur de sa mère, modeste femme de ménage dans la France de l'après-guerre. J'avais envie de traiter un thème social et j'ai commencé à faire des recherches sur cette période à la bibliothèque historique de la ville de Paris. Et puis, je suis remonté un peu plus loin, au temps de l'Occupation, même jusqu'au Front populaire. C'est ainsi que l'on suit mon personnage Rosalie de 1936 jusqu'en 1948.

Rosalie a-t-elle existé?
Rosalie est un personnage de roman, avec sa vie propre, mais elle représente toutes ces femmes sauvagement tondues à la Libération.
Rosalie connaît trois hommes: Etienne, Hans et enfin Maurice. Que pouvez-vous dire de ces trois personnages? Ne sont-ils pas les maillons d'une seule et même chaîne d'aliénation?
On peut considérer que Etienne et Hans sont misogynes et, en tout cas, se sentent supérieurs à Rosalie. Elle va en souffrir mais, grâce à Maurice, le clown Momo du cirque Bouglione, elle va se libérer et s'épanouir car Maurice aime Rosalie, d'un amour pur et sincère.
Êtes-vous tombé amoureux du personnage de Rosalie?
Question délicate... Le fait que j'ai trouvé par hasard une photo de Lore Krüger, datant de 1937, qui me semblait parfaitement incarner Rosalie, m'a permis de donner un visage à mon héroïne et je suis très sensible à son regard mélancolique, rêveur, si poétique, que l'on peut voir sur la couverture du livre. Alors, oui, je suis amoureux d'elle, mais peut-être encore plus de sa beauté intérieure.
Pourquoi l'accompagner avec bienveillance jusqu'au mot fin?
J'avais envisagé une fin tragique et puis je n'aime guère la pathos. De plus, 20000 femmes ont été tondues à la Libération. Assez d'horreur, de barbarie et de haine. Rosalie découvre l'amour, le vrai, deviendra grand-mère. L'espoir et la vie triomphent. Tant mieux.
Parlez-nous de votre rencontre avec Rosa Bouglione...

C'est une femme extraordinaire, âgée de 105 ans, qui m'a fourni des documents sur le cirque Bouglione que son mari, Joseph Bouglione, dirigea après la guerre. Je l'avais contactée et nous avons eu des échanges qui m'ont permis d'écrire la dernière partie du roman. Je l'en remercie vivement.
Quels sont vos projets d'écriture?
Je viens de commencer un nouveau roman où le personnage principal est là aussi une femme. Elle est condamnée pour meurtre et va vivre une histoire d'amour avec un surveillant. Mais j'ai du mal à "m'extraire" de Rosalie, à l'oublier. Ah, vous voyez bien...Je suis amoureux d'elle !

Rosalie Lamour-Une femme sous l'Occupation
Editions Glyphe
12€

mardi 18 mars 2014

Le Silence d'Amarine de Carole Duplessy Rousee

Béatrix Andrieu de Bazer, jeune parisienne fortunée,  aime se ressourcer dans la maison familiale de Saint Vaast la Hougue. 
Traumatisée par le décès de ses parents victimes d’un accident en pleine mer, elle retrouve le réconfort auprès de la gardienne des valeurs familiales, sa grand-mère Amarine.
Cependant, des recherches entreprises par un amant journaliste mettent à mal la famille Andrieu de Bazer. Il semblerait que l’acquisition de la bijouterie familiale se soit faite à partir d’argent spolié à une famille juive pendant la seconde guerre mondiale.

Si Béatrix réussit à collecter des bribes du passé par l’intermédiaire de la fragile Amarine, force de constater qu’elle devra mener l’enquête pour retrouver la vérité et la force de vivre autrement…
Carole Duplessy-Rousée affirme une nouvelle fois son talent d’écrivain romanesque Ces romans très contemporains s’inspirent de notre quotidien en évoquant des faits de société mais l’auteure à le talent de ne pas sombrer ni dans le pathos ni dans la caricature.
Avec « Le Silence d’Amarine », Le lecteur marche dans les pas de ceux qui ont participé à la terrible  opération Vent Printanier et se trouve happé par cette histoire familiale façonnée par l’Histoire…

Comment peut-on arriver à se construire sous le poids d’un secret familial ? Sommes-nous responsables du passé de nos parents ? Autant de questions traitées avec beaucoup d’humanité dans ce roman.

Au travers du quotidien d’Amarine, la maladie d’Alzheimer est évoquée avec beaucoup de pudeur.

Par ailleurs, les personnages secondaires viennent soutenir non seulement l’héroïne dans sa quête de la vérité mais sont autant de respiration pour le lecteur qui se voit entrainer de  Paris à New-York mais aussi de l’Ile de Beauté à Saint-Vaast la Hougue …

Parfois le silence est beaucoup plus bruyant que la parole, celui d’Amarine participe à un secret bien étrange…
 



Duplessy-Rousée, Carole   
Editions : Pygmalion
Parution:
12/03/2014              
Prix:
18,90 €
EAN:
9782756411118

jeudi 31 octobre 2013

Portraits croisés Carnets d'un photographe de presse charentais -Jean-Louis Lauté

 
Durant trente années Jean-Louis Lauté a tiré le portrait de nombreuses personnalités. Sans se payer leur tête, ce reporter photographe à La Charente Libre et à Sud Ouest, retrace son parcours journalistique au travers de nombreuses rencontres qui ont émaillé une vie riche en anecdotes dont le lecteur ne se lasse pas ...
 
De nombreux charentais se distinguent tels que Marcel Merkès et Paulette Merval, Bernard Lavalette, Roger Carel et Jacques Jouanneau  et Dominique Bagouet ...
 
Au fil de ces portraits croisés, j'ai apprécié non seulement l'œil du photographe mais aussi son talent à saisir le petit supplément d'âme du  sujet happé par l'argentique.
 
 

Ce sont près d'une centaine de photographies (93 précisément) qui relatent plus d'un quart de siècle de la petite mais aussi de la grande histoire du département.



Jean-Louis Lauté n'est pas seulement un photographe, un journaliste remarqué et remarquable, c'est aujourd'hui un passeur de mémoires...



Carnets d'un photographe de presse charentais par Jean Louis Lauté aux éditions Le Croît Vif : 22€
En vente auprès de l'auteur ( me contacter).
En savoir plus ICI

Le Destin d'Alice - Patrice Pelissier


           

1936

Henriette Denière est la mère de jumeaux : André et Alexandre fils d’un propriétaire d’un domaine viticole dans le Bordelais. Comme beaucoup de veuves de guerre, elle a suppléé à l’absence de son mari mort dans les tranchées.

D’une main de fer, en oubliant d’aimer ses enfants, elle a réussi à hisser son vin afin qu’il devienne une référence dans la région. Comme elle dirige ses affaires, elle interfère dans la vie sentimentale et la destinée de ses garçons.
Malgré l'appétence d'André pour le domaine viticole, elle choisit Alexandre pour lui assurer une descendance et la reprise des vignes.


C’est sans compter sur l’amour fou qu’éprouve Alexandre pour Alice, une jeune femme aux origines modestes, exerçant dans une maison de couture.  

Avec elle, il va organiser un départ pour l’Amérique afin de tourner la page d'une vie imposée  et vivre ses rêves d’aventures et de conquêtes…


1946

Dix années ont passé durant lesquelles la petite couturière orpheline n’a pas été épargnée. Le rêve américain a rapidement tourné au cauchemar puisque seulement effleuré de la pointe du cœur. Toutefois, elle n'a pas manqué de courage pour affronter le présent et un avenir incertain.

Si la Providence lui a permis de rencontrer quelques personnes bienveillantes , elle dû aussi affronter le mal sous toutes ses formes. En voulant révéler l’existence d’un héritier chez les Denière, elle aura précipité sa chute…

L’enlèvement de son enfant, son internement dans un asile psychiatrique et une immersion au cœur de la Résistance où elle sera grièvement blessée font d’Alice une candidate parfaite à la résilience…

 *****

Ce roman s’articule entre deux décennies et deux époques : celle des traversées en paquebot, des congés payés et une période plus sombre avec l’impact de la seconde guerre mondiale entre résistance et collaboration. Patrice Pelissier s’est inspiré d’une histoire vraie (celle d'une lointaine parente) pour tracer le destin d’Alice. « Dire que j’ai été impressionné par ce qu’elle avait vécu est bien en dessous de la réalité… »

J'ai retrouvé avec grand plaisir la plume vive et alerte de l'auteur (cf Le testament noir).   Une fois encore,  tous les ingrédients du suspens sont réunis : personnages torturés par les non-dits, les secrets de famille ainsi que cette  ambiance macabre où la folie est en lévitation. Les flash back permettent au lecteur de mettre en ordre les nombreuses pièces de ce puzzle où quelques personnages (je vous laisse les trouver) sont complices de cette incroyable machination...

 Patrice Pélissier est le chef d'orchestre de cette incroyable partition. En donnant le ton, dès les premières lignes,  il a su rendre captif jusqu'à la dernière page, son lectorat qui ne ressortira pas indemne de cette étrange symphonie...

 
 
 
Plus sur l'auteur et le roman sur le site des Presses de la Cité. ICI

Septembre 2013
19,50 € - 252 p.

Merci à Laura Bisulli, attachée de presse,  pour sa confiance depuis maintenant 4 ans...

mercredi 30 octobre 2013

7ème salon du livre d'Ozoir...



En 2009, déjà quatre ans, j'arpentais les allées du 3ème salon du livre d'Ozoir La Ferrière située dans la très jolie ferme Pereire...



 
Cette année, j'ai eu la chance de faire partie des invitées du salon avec mon recueil " Les Dames du Chemin " en lice pour le prix Ozoir'elles 2013...

 
Je remercie Luc-Michel Fouassier pour son invitation car  j'avoue cette journée fut parfaitement réussie.  Joie de revoir des ami(e)s, de rencontrer et de croiser des auteurs médiatiquement connus que j'admire pour la qualité de leurs écrits (Michel Quint, Philippe Toussaint, Christian Oster),




retrouver des auteur(e)s passionné(e)s et leurs éditeurs présents que j'ai eu le plaisir d'interviewer pour quelques uns au micro de l'émission Le LIRE et le DIRE sur 106.3...

Rencontrer la gagnante , Manon Moreau, du prix Ozoir'elles,


touchée par son naturel, sa fraîcheur et son enthousiasme pour Les Dames du Chemin qu'elle souhaite offrir à un être cher à son cœur...



Un grand bravo pour sa "Suzanne aux yeux noirs..."
et un grand merci aux lectrices d'Ozoir pour leur confiance et leurs petits mots lors de cette journée et toujours ce plaisir de voir Les Dames du Chemin s'émanciper...

D'autres clichés ici

Mes remerciements vont aussi à toute l'équipe municipale d'Ozoir pour leur chaleureux accueil, et à tous ceux et toutes celles qui ont fait le déplacement !